Yaëlle Amsellem-Mainguy en 2024 : Les femmes qui vivent à la campagne “sont concernées par des emplois plus précaires que le reste de la population. Les espaces ruraux sont d’abord dominés statistiquement par les fractions basses des classes populaires en France. Ces emplois sont précaires, avec du temps partiel, des horaires fractionnés. Les femmes vont donc considérer être chanceuses d’avoir du travail au vu de l’offre faible, ce qui va les exposer beaucoup plus à des situations de violence dans le cadre professionnel. Un autre élément qui va structurer tout cela est la précarité économique qui, dans les situation de violences, va être un enjeu de manière exacerbée. S’ajoute à cela la question de la mobilité et des déplacements : les femmes sont moins équipées d’une voiture, ont moins souvent le permis de conduire que les hommes. Elles vont se retrouver à devoir être tributaires de leurs conjoints ou de leurs réseaux pour pouvoir se déplacer.”
(à suivre…)